Billet d'humeur
C’est parti pour déconfiner !
Pourtant il faudrait que ça parte moins vite...
Durant ce week-end où nous étions normalement encore confinés, 25 retraits immédiats de permis de conduire avec immobilisation du véhicule ont été effectués lors d’un contrôle de vitesse sur le périphérique parisien !!!
C’est-à-dire des excès de vitesse de plus de 50 km/h au-dessus de la vitesse réglementaire !
Le COVID19 présenterait-il un nouveau symptôme :
ALTÉRATION DE LA CAPACITÉ À LIRE LES PANNEAUX ET À RESPECTER LES LIMITATIONS DE VITESSE ?
Le nouveau monde annoncé – suite à la grande frayeur générée par la pandémie – qui devait être plus HUMAIN, plus RESPECTUEUX d’autrui, plus ALTRUISTE ne semble pas vouloir émerger ni se manifester dans les comportements routiers toujours aussi aberrants de nos congénères.
En matière de nouveauté au volant, il faut aussi noter l’utilisation de plus en plus fréquente du gaz hilarant ou protoxyde d'azote, ou «proto»
Un gaz qui présente des risques, quel que soit la fréquence de l’usage ou la dose
Outre une courte sensation d’euphorie, qui disparaît au bout de quelques minutes, l’inhalation du protoxyde d’azote expose à plusieurs effets indésirables, contre lesquels alerte le ministère de la Santé :
- Les risques immédiats : asphyxie par manque d'oxygène, perte de connaissance, brûlure par le froid du gaz expulsé de la cartouche, perte du réflexe de toux (risque de fausse route), désorientation, vertiges, risque de chute.
- Les risques à forte dose : atteinte de la moelle épinière, carence en vitamine B12, anémie, troubles psychiques.
En cas d’usage régulier, le protoxyde d’azote peut entraîner des pertes de mémoire, des troubles de l’érection, des troubles de l’humeur de type paranoïaque, des hallucinations visuelles, des troubles du rythme cardiaque ainsi qu’une baisse de la tension artérielle. Ces altérations sont majorés si associée à d'autres produits comme l'alcool ou les drogues et néanmoins réversibles à l’arrêt de la consommation.
Dernier bilan : trois morts entre 18 et 30 ans dans un même véhicule sur le périphérique parisien la semaine dernière.
Profitons de cette liberté retrouvée et faisons-en bon usage !
Avoir survécu au COVID 19 ne sert à rien si c’est pour mourir ou abimer sa vie et celles des autres sur la route.
Historique
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