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La consommation d’alcool ou de stupéfiant sont les principales causes d'accident de la route et non les arbres!

La consommation d’alcool ou de stupéfiant sont les principales causes d'accident de la route et non les arbres!

Publié le : 15/02/2024 15 février févr. 02 2024
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
SÉCURITÉ ROUTIÈRE

La consommation d’alcool ou de stupéfiant sont les principales causes d'accident de la route.

LES ARBRES TUENT-ILS EN HAUTE MARNE ?

« Les arbres qui tuent n’ont plus leur place au bord de nos routes ». C’est la condamnation sans appel que vient de prononcer Nicolas Lacroix, président du Conseil départemental de la Haute Marne. Et l’élu qui ne compte pas s’en tenir aux déclarations fracassantes, envisage de faire abattre au moins 4.000 arbres qui bordent ses départementales.

Peut-on respectueusement faire remarquer à M. le Président que ce ne sont pas les arbres qui se précipitent sur les automobilistes afin de les exterminer. Un élu qui se pique de sécurité routière devrait au moins admettre que le prétendu « meurtre » a pour seule origine la sortie de route du conducteur.

En poussant un peu plus loin la lucidité, M. Lacroix devrait s’apercevoir que la vitesse, la consommation d’alcool ou de stupéfiant sont les principales causes de ces regrettables rencontres entre les arbres qui bordent les routes et les automobilistes qui y circulent. C’est là où les statistiques – les vraies et pas celles inventées par le président de la Haute Marne - vont lui poser quelques problèmes. En effet son département figure au palmarès des accidents mortels liés à l’alcoolémie ou la drogue.

Quant aux sorties de route dues à la vitesse, il faut rappeler à M. Lacroix qu’il a été le premier, dès 2019, à renouer avec les 90 km/h alors que la limitation à,80 km/h sauvait des vies.

Ces réalités une fois rappelées, on peut espérer que le président de la Haute Marne reviendra à la raison et que les arbres continueront de souligner heureusement le tracé des routes et la nécessaire prudence pour les conducteurs en haute Marne et ailleurs.
                                                                                              
 
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